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mardi 16 juillet 2013

Le briseur d'âmes

Une couverture classe et qui fait lugubre, un titre qui crie "faites un film inspiré de moi" et les mots "psychopathe" et "clinique psychiatrique" dans une même phrase, tout est fait pour donner envie de lire ce polar allemand de Sebastian Fitzek. Il faut dire que je commence à accrocher au genre. 


Après Le chuchoteur de Carrisi, qui était très bien foutu mais dont la fin partait un peu en couille, j'avais un peu peur, au fil de ma lecture du briseur d'âmes, de me retrouver à nouveau face à un thriller prévisible de A à Z. Et bien Le briseur d'âmes m'a bien divertie: Fitzek tire passablement bien son épingle du jeu dans ce huit-clos claustrophobe.

Un psychopathe sème la terreur à Berlin. Ses victimes sont retrouvées indemnes physiquement parlant. Aucune trace de torture ou de sévices quelconques. Mais leur mental semble sévèrement atteint: elles ne réagissent plus à rien, et semblent enfermées dans leur propre corps.

En cette veille de Noël, une tempête de neige fait rage au dehors de la clinique psychologique du Docteur Rassfeld. Le staff, réduit à son minimum, veille sur Linus, un musicien ayant abusé de substances illicites et ayant perdu la faculté de s'exprimer correctement, Greta, une vieille dame anxieuse et se sentant trop seule pendant la période des fêtes pour rester seule, et Caspar, un amnésique qui a tout oublié de son passé, et secrètement attiré par sa psy, Sophia.

Un accident viendra troubler le calme relatif de cette clinique haut de gamme et ammènera le terrible Briseur d'âmes au sein même de ce petit groupe - à moins que ce dernier ait toujours été parmi eux? S'en suivra un vrai parcours de survie dans une atmosphère claustrophobe à souhait, ponctuée de disparitions, de morts violentes et de devinettes.

Le briseur d'âmes se lit vite et bien. On l'imagine très bien transposé au cinéma: un décors glauque, des personnages douteux, un danger incessant et un tueur mystérieux à la technique plutôt étonnante.

Si Le chuchoteur était plus tendu du slibard mais m'avait déçue par une fin un peu trop expéditive, Le briseur d'âmes est son exacte opposé. J'ai trouvé le style de Fitzek un brin trop clean. Certes, son roman se lit presque d'une traite, mais je n'ai à aucun moment ressenti de sentiment d'horreur ou de suspense. Ou alors, à force de regarder des thrillers, films d'horreur, séries policières et autres, je suis devenue un peu blasée du genre. La fin du livre, par contre, était plus travaillée, si pas carrément un brin tirée par les tifs.

Un bon p'tit bouquin policier à lire si vous avez envie que le temps passe plus vite, où que vous soyez (à la piscine, dans le tram, au bureau...)

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