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vendredi 23 septembre 2011

Voyage au pays du wiener schnitzel - jour 4, partie 1

Cliques sur les photos pour voir plus grand, vas -y, tu peux le faire!

 
Vendredi 16 septembre 2011.

Je me réveille à 07.00. Plus moyen de me rendormir. Tentant de faire le moins de bruit possible - ce qui m'est impossible - je me lève et écarte doucement les rideaux: il fait un temps splendide! Du coup, je décide de faire un peu plus de bruit histoire de réveiller Maguth l'air de rien: je me brosse les dents, je fais froutch-froutch avec des papiers, je secoue Lucy pour qu'elle baille en faisant "MiyyAaaaAaawwwnnn" et en étendant ses pattes sur les fesses de mon mec adoré.

J'ai réussi +/- mon coup: Maguth se lève à 08.00. Je sors Lucy vite fait pour son tour pipi-caca et profite de l'aube pour nourrir mes yeux de ces jolis paysages avant d'aller déjeuner.



Dans la salle commune, nous partageons aujourd'hui notre table avec un couple allemand de +/- 55-60 ans, vivant en République Tchèque. Ils parlent très bien le français et nous expliquent qu'ils viennent en vacances dans la région depuis 15 ans (!!!) et ont aussi une maison au Québec. Des p'tits pauvres quoi...

Au programme ce matin: le Top of Tyrol, une plateforme panoramique accessible en téléphérique culminant à 3.210 mètres d'altitude et avec vue sur le glacier, le Stubaier Gletscher.

En chemin, nous passons devant la cascade de Grawa, l'expédition avortée d'hier, et constatons que la dite cascade est en fait apparemment accessible directement via... un parking. On s'y arrêtera en revenant histoire de voir si c'est bien elle.

Nous arrivons au pied de la station du téléphérique vers 10.30, à Mutterberg à 1.750m d'altitude. Des bus de touristes vomissent déjà leur contenu allemand, mais peu de file à cette heure là. Vu que nous nous sommes fait un peu cramer par le soleil hier, nous passons vite fait par le magasin d'articles de sport de la station (qui est énoooormeuh) pour y acheter à un prix indécent un tube de crème solaire, des casquette de touriste "Stubaier Gletscher" et des lunettes de soleil pour Maguth.

La montée vers la plateforme se fait en trois étapes. La première passe par le refuge Dresdner Hütte / station intermédiaire Fernau à 2.300m, la seconde par la station Eisgrat à 2.900m avant d'enfin atteindre la station terminale d'où l'on peut se rendre à la plateforme.

La montée vers la première station nous fait découvrir une vallée encore verte, parcourue d'un petit torrent et très rocailleuse. Pas mal de gens sont en train de la descendre et quelques fous la montent à patte. La seconde partie de la montée voit notre enthousiasme un peu partir en couille: les pentes menant vers le sommet du glacier sont en fait des pistes de ski monstrueuses ponctuées de lacs artificiels, de canons à neige et de pelleteuses, snowcat et autres engins en train de niveler le sol pour préparer la saison hivernale. La dernière partie de la montée est pareille. La vision d'un glacier sauvage tel que nous en avions vu au Spitzberg vole en éclat. Je ne savais pas que l'endroit était LA station de ski de la région, j'aurais dû m'en douter pourtant, vu que tout est accessible en téléphérique... Arrivé à la station terminale, les sommets se dévoilent à nous mais le cœur n'y est pas. Cette montagne est totalement apprivoisée, humanisée. Maguth, qui réussit toujours à voir le positif, me dit que malgré tout, le reste du paysage est sauf. Il a raison, les autres montagnes sont intouchées, trop escarpées sans doute, ou alors les autrichiens savent conserver leur patrimoine au détriment d'une seule victime.



Nous montons sur la plateforme et mon vertige revient hanter mon estomac. Les marches menant vers cette plateforme sont grillagées, donc on voit le vide (pourtant la hauteur de la plateforme par rapport au sol n'est pas très grande). Pire encore, le sol de la plateforme est lui aussi grillagé. Je sens mes jambes devenir toutes flappy alors que hier je me jetais dans le vide avec un bout de tissu attaché au dos en souriant de toutes mes dents. Allez comprendre. La plateforme n'est pas très grande et on se bouscule un peu pour prendre des photos. A nouveau, je suis étonnée de voir que 99% des touristes sont allemands et ont clairement passé les 70 ans. Quelques rares personnes quittent la station à pied pour redescendre vers le plancher des vaches.


  La station Eisgrat avec les lacs artificiels, le téléphérique et les tires-fesses. Pas franchement un paysage montagneux de rêve...



 L'autre versant du glacier, pas franchement plus reluisant si ce n'est les sommets à l'arrière.


Top of Tyrol est une déception à laquelle nous aurions dû nous attendre, mais il faut laisser aux autrichiens le fait que tout est nickel et que de fait, les autres montagnes sont intactes.

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