Libellés

jeudi 26 août 2010

Journal d'un régime

Bonjour,

Je me nomme RégiS, pour "Régime" et "Sun Jae". Je suis le régime de Sun Jae. En personne, oui, ravi de vous rencontrer. Vous pouvez me serrez la main, je ne suis pas contagieux, je ne m'occupe que de Sun Jae. Je vous en prie, installez-vous, prenez un verre d'eau minérale à 0 calories avec apport en calcium et magnésium et une miette de biscuit pauvre en matière grasse mais riches en protéine, mais attention, pas plus d'une miette surtout, et restez loin de ces biscotti aux amandes et orange, ils sont l'antéchrist.

J'ai décidé de vous parler de ma vie, car les régimes on en parle beaucoup, mais jamais vu de notre point de vue, toujours du côté de "la victime". Et ce n'est pas juste. Je veux témoigner de ma vie et de mes propres problèmes, car moi aussi j'ai droit au respect. Moi aussi je souffre. I have feelings too y'know!

Tout a commencé il y a de cela un mois. Je passais de super vacances aux Caraïbes avec mes potes Rex (nom complet: Ano Rex Ick) et Bouboul (nom complet: Bouly Mique) depuis près de deux ans quand j'ai reçu ce message du Centre de Commande (CdC) me sommant de revenir de cette pause-carrière qui avait, d'après eux, "vraiment trop duré, faut pas pousser mémé dans la graisse de friture non plus!". Le boulot m'appelait.

Je fis donc mes valises et revint occuper mon bureau poussiéreux et rempli de toiles d'araignées situé dans un recoin sombre et oublié du cerveau de Sun Jae. Même pas une petite fête pour me souhaiter la bienvenue, pas même une banderole "welcome home". Juste des regards torves, un "ha te revoilà. Tu restes combien de temps cette fois? Un mois? Deux semaines?" ou encore "Si tu crois qu'elle va te reprendre tu rêves. Elle va te garder maximum  deux mois et te jeter, comme elle en a l'habitude, haha!". Un vrai plaisir de revenir au bercail.

Je demandais à Servitude, un vieux bonhomme ridé comme si il n'avait mangé que des citrons toute sa vie et extrêmement grincheux de venir passer un coup de balai dans mon bureau - ce qui me permis de constater que le côté domestique et domestiqué de Sun Jae n'avait pas changé: il était toujours aussi nul. Servitude remua plus de poussière qu'il n'en enleva tout en m'abreuvant d'insultes que je n'avais jamais entendues auparavant et sorti de mon bureau en lachant un pet qui aurait fait plus de victimes que le gaz sarrin si il avait été dans le métro. Sympathique.

J'ouvris le dossier remis par le CdC et remarquais que Liberty (nom de code pour Insouciance), Mandy (Gourmandise) et Maximus (Excès) avaient fait un travail admirable. Je demandais aussitôt une réunion qui fut organisée dans la demi-heure. Tyranus, l'esprit d'organisation et de décision de Sun Jae, n'avait pas changé d'un iota.

Liberty, Mandy et Maximus me toisèrent dès leur entrée. Ils se moquèrent de ma chemise hawaienne, se précipitèrent sur les biscuits mis à disposition par Servitude (qui les avait jeté plus que déposé sur la table) et se lancèrent dans une discussion vive et animée sur ce qui serait au menu ce soir: chips, pizza et glace ou chips, dürrum et bonbons. Je fus pris de nausée et dû respirer de grands goulées d'air afin de retrouver mon calme.

Liberty n'avait pas changée: toujours aussi superficielle, avec un décolleté pigeonnant qui menaçait de lacher à tout instant son contenu plus que généreux. Je cru même un instant apercevoir l'aréole de son sein gauche...

Mandy avait grossi, si tant est que ce fut possible: elle était rougeaude, ses joues s'étaient transformées en bajoues et sa robe XXXXL ne parvenait pas à cacher ses bourrelets aussi nombreux que les chihuahuas de Paris Hilton.

Quand à Maximus, je ne l'avais jamais vu aussi sûr de lui. Il s'était offert un costume hors de prix, une manucure et arborait une bague d'un goût douteux sur chaque doigt. Ses cheveux, plaqués en arrière, étaient parfumés et répandaient dans la pièce une odeur musquée qui se voulait sans nul doute virile. Je ne pu m'empêcher de hausser un sourcil en constatant qu'il portait un grillz en or et diamant...

J'eu tout le mal du monde à leur imposer le silence, et ce ne fut que grâce à l'intervention de Tyranus (qui n'eut qu'à montrer ses dents et émettre un bref feulement), que personne n'osait contredire, que je pu enfin prendre la parole.

Le travail allait reprendre, et du travail, il y en avait...

*à suivre*

lundi 23 août 2010

Je cours comme un barbare

Je pense pouvoir dire que je suis sans doute la seule et unique personne à faire son jogging en écoutant la musique de Conan le Barbare. Parce que ça me motive. Parce que je me prend alors pour une méga guerrière (sans accent autrichien), alors je me redresse pour avoir l'air plus fière et je cours en fronçant les sourcils et en tirant la gueule genre "fais moi pas chier"...

Bref, voici donc un des meilleurs morceau de musique de film jamais écrit et joué. Tout y est.

Et un des meilleurs films d'heroic-fantasy de tous les temps.

Battle of the Mounds, Part 1 - Conan the Barbarian

mardi 17 août 2010

Les écrits d'Anonyme

Anonyme remet le couvert! 

Après "Le Livre Sans Nom" qui m'avait bien plu, et ayant appris que deux autres livres de cet auteur ne voulant pas se faire connaître étaient déjà paru en English, je me suis précipitée sur Amazon.uk afin de me procurer mon fix de bourbon, mon cota de "fuck" par phrase et une bose dose d'humour plutôt pas très relevé mais ô combien jouissif pour un garçon manqué tel que moi.

Je ne vous révèlerai à nouveau pas l'intrigue, qui ne vole pas très haut, car personnellement, je ne lis pas vraiment les œuvres de cet auteur anonyme pour l'histoire mais plutôt pour l'ambiance et les personnages.

Commençons donc par "The Eye of the Moon", la suite du "Livre Sans Nom" qui ne paraîtra en français que dans... 1 an!!!


Nous retrouvons ici les mêmes personnages que dans le premier roman mais nous en apprenons un peu plus sur le tueur mystérieux qu'est le Bourbon Kid. 

Après une intro plutôt pas mal, le premier tiers du bouquin laisse un peu à désirer avant de partir sur des chapeaux de roues. Je pense même pouvoir dire avoir aimé encore plus "The Eye of the Moon" que "Le Livre Sans Nom". L'auteur semble se lacher beaucoup plus que dans le premier volume, mais il réussi aussi à raconter une histoire à coucher dehors (et à mon avis il a lu les manga "Death Note") et dont la fin est on ne peut plus pourrie. Et pourtant on marche.  Je me suis vraiment attachée au couple de losers fous amoureux que sont Dante et Kacy, et, si je n'avais pas été dans un lieu public avec tous les regards braqués sur moi, je pense que j'aurais éclaté d'un fou rire tonitruant lors de l'épisode de Sanchez à la bibliothèque. On trouve aussi dans ce volume pléthore de nouveaux personnages aussi débiles les un que les autres, dont Obedience et son merveilleux tatouage...

Un vrai moment de plaisir pour qui aime ce genre littéraire, mais c'est clair: faut aimer, et surtout pas vouloir chercher plus loin que le bout de son pif et ne pas poser trop de questions ;)

Je ne peux malheureusement pas en dire autant du troisième opus d'Anonyme: "The Devil's Graveyard".


C'est le livre de trop. Long, ennuyeux, répétitif, il entache qui plus est la vision que j'avais du Bourbon Kid. J'ai eu l'impression que notre ami Anonyme s'essoufflait, qu'il cherchait où aller ou comment y aller, tentant désespérément de faire revivre ce qui a fait de ces deux premiers livres des bouquins franchement fun sans jamais y arriver. A peine ai-je souris 2-3 fois de situations ou de répliques drôles mais ô combien prévisibles. 

L'action se passe avant "Le Livre Sans Nom", et on retrouve ici une nouvelle fois Sanchez, le barman de Santa Mondega qui sert un peu de fil rouge au 3 livres, ainsi qu'Elvis, le tueur à gages le plus classe de l'histoire (avec Rodeo Rex of course). Le Bourbon Kid est là lui aussi, mais franchement, je préfère oublier qu'il y était. 

On s'emmerde ferme en lisant "The Devil's Graveyard", au point où j'ai vraiment dû me forcer pour arriver au bout. L'histoire est nulle, l'action se traîne en longueur, et même les perso classieux, qui le sont tout le temps,  deviennent lassant à être sans peur et sans reproche. Bref, celui-là franchement, il a rejoint les "oubliés" de ma bibliothèque qui sont cachés derrière une porte.

Mais bon, deux livres plutôt fun sur trois, ça va encore non?

dimanche 15 août 2010

Sunday morning delight

Dimanche pluvieux fabuleux.

Ce matin j'ai réalisé un rêve: préparé des pancakes maison, (et c'est beaucoup plus simple que je ne le pensais!) accompagnés de chocolat chaud aux marshmallow.
Et c'était suuuuuuper bon!!! Un p'tit goût d'Amérique au cœur de la Gelbique.


vendredi 13 août 2010

Table de vacances

J'avais quelques jours de congé cette semaine et j'en ai profité pour courir partout, inviter des amies à venir découvrir le nouvel appart et leur faire manger des plats que je n'avais jamais préparé auparavant (et qu'en plus j'ai réussi et qui étaient drôlement bons!! *se jette des fleurs à elle-même* - si c'est pas pitoyable), acheter pleins de trucs inutiles donc totalement indispensables et me reposer quand même un chouilla.

Voici ma "table de vacances" d'aujourd'hui:



  • mon encyclopédie de cocktails que je potasse: ma nouvelle marotte selon Oli. Une autre de mes bizarreries vu que ni moi ni Oli ne buvons d'alcool. Mais j'adore chipoter, utiliser le shaker, avoir de beaux verres et plein de bouteilles pour lesquelles je recherche un chouette petit bar rétro pour aller à côté du fauteuil de lecture ^_^ Du coup j'espère que tous nos potes viendront se bourrer la gueule chez nous!
  • le InStyle de ce mois-ci: la touche de superficiel et de girly
  • The Eye of the Moon: la suite du "Livre Sans Nom": livre dont je ferai la critique bientôt et qui m'a fait passer pour une folle dans une station de métro vu que je me bidonnais toute seule. Rien de tel qu'un humour gras, un peu vulgaire, et un style littéraire atteint du syndrome de Tourette pour me rendre heureuse. Ça réveille le biker-ours bien burné qui vit en moi (et qui ne dort jamais très profondément en fait).
  • un (ou deux...) milkshake aux marshmallow: un seul mot: rhhhhaaaaaaaa!! Trooooop bon!!!

Et c'est incroyable à quel point j'arrive à prendre des photos de traviol...

jeudi 12 août 2010

Le bizarre incident du chien pendant la nuit

Parfois il m'arrive d'acheter un livre sur base de sa couverture et de son titre. Je lis bien sûr le résumé mais je me fie de temps en temps à mes premières impressions. Alors quand j'ai vu "Le bizarre incident du chien pendant la nuit", ma main s'est dirigée toute seule vers le livre et mes pieds m'ont menée direct à la caisse. Et je ne l'ai pas regretté.



Mark Haddon nous compte ici les aventures, car ce sont vraiment des aventures, de Christopher, ado autiste et passionné de math qui découvrira le corps sans vie de Wellington, le caniche royal de sa voisine, tué par un coup de fourche. Christopher décide alors de découvrir qui a assassiné Wellington, car Christopher aime les chiens. Mais Christopher ne parle pas aux gens qu'il ne connait pas, ne veut pas qu'on le touche, n'aime pas ce qu'il ne connait pas car le monde extérieur est plein de danger. Mais Christopher fera preuve d'un courage hors du commun et réussira à passer outre ses propres craintes pour aller de l'avant et nous raconter lui-même le déroulement de son enquête.

"Le bizarre incident du chien pendant la nuit" a rejoint direct le rayon "mes livres préférés" dans ma bibliothèque, à côté de "Dieu et nous seuls pouvons" et autres œuvres littéraires qui m'ont particulièrement marquée.

Le récit est compté à la première personne. Nous sommes donc dans la tête de Christopher, et découvrons à quoi ressemble ses journées, ses craintes, ses pensées. Loin d'être un récit mièvre qui vous ferait prendre le personnage principal en pitié, ici on rigole quand Christopher nous explique qu'il n'aime pas les bananes parce qu'il n'aime ni le jaune ni le brun, et que les bananes sont jaunes et qu'en plus elles brunissent. On est ému aussi quand, ne supportant pas d'être touché, les parents de Christopher n'ont comme seule option pour lui montrer leur amour que lui toucher le bout des doigts, alors que l'on sent leur désir de serrer leur enfant très fort contre eux. On est inquiet quand Christopher décide de se lancer dans cette grande aventure, mais on est fier aussi de le voir réussir ce qu'il entreprend malgré les difficultés auxquelles il est confronté.

Un très beau livre réunissant beaucoup d'émotions et une grande compréhension et admiration pour ces personnes différentes de nous devant vivre selon nos lois alors que leur monde est si loin du notre.

mardi 10 août 2010

La chanson du moment - Ayaka

Le trip J-Pop continue! Sugoi!!

Ayaka - Te wo Tsunago


Avec traduction et en live - cette fille a une voix absolument sublime

dimanche 8 août 2010

My Little...

Mes Petits Poneys se battent devant l'écran pour voir ces célébrités!

Par la géniale et très belle Mari Kasurinen
(voir aussi sa page Deviant Art)
Attention! Il semblerait que le site de Mari contienne une crasse (warning Google; antivirus, tout le tintouin) - espérons qu'elle résoudra ça vite fait.


My Little Alien


My Little Batman


My Little Princess Leia


My Little Chewbacca

 

My Little Edward Scissorhand


My Little He-man 


My Little Pan


My Little Angel of Death

  
My Little Spock




Par la fantastique Trillions

Aragorn

Pony Stark

Alectrona
 

Neptune


Wings of the Night


Thanks to Buzz Feed for the hint


jeudi 5 août 2010

Si l'Âge de Pierre nous était conté...

Si on m'avait dit que dans le futur, je serai émue quasi aux larmes par une BD relatant les aventures d'une tribu de l'âge de pierre, je n'en aurais pas cru un seul mot. Comme quoi, il ne faut jamais dire "fontaine, je ne boirai pas de ton coca". Parce que bon, avec un background comme Rahan, c'est dur à faire avaler. 

Pourtant c'est le pari réussi de Ben Haggarty, conteur anglais, et Adam Brockbank aux dessins somptueux (et qui n'est pas n'importe qui, jetez un oeil à son site...). Je marche assez fort à l'attrait des couvertures des livres - oui je sais c'est nul, je suis comme ça depuis que je suis petiote, mais je me soigne - et je dois bien avouer que la couverture de la version française de Mezolith ne m'aurait vraiment pas accroché le noeil si l'Ôm ne me l'avait pas foutu sous les yeux.

La couverture française

La couverture anglaise

Perso, la couverture anglaise me parle nettement plus (plus contemplative sans doute), mais soit...

Mezolith est en fait un recueil de petites histoires-bijoux. La première sert d'introduction aux personnages qui deviendront nos guides à travers cet âge de pierre si rude et où la vie ne tenait qu'à un fil. Nous rencontrons donc Poika, jeune garçon fougueux qui ne demande qu'à devenir un homme afin de prouver sa valeur aux yeux de son père, le méga classieux "Main Gauche", et de sa tribu.



Haggarty nous dévoile ici ses talents de conteur hors pair en mêlant au quotidien de cette tribu du mésolithique quelques histoires et légendes de toute beauté. Brockbank lui, nous noie les yeux de joie par un dessin fouillé, précis, et à une coloration absolument magnifique.

Au fur et à mesure que l'on tourne les pages de Mezolith, la magie du conteur et des illustrations nous emporte loin, aussi loin que Talja parti à la recherche de sa belle épouse-cygne.



Nous nous laissons emporter sur les ailes de Korppi Velho, la chamane de la tribu aux pouvoirs étranges, nous tremblons quand la tribu des Hiboux s'en prend à celle de Poika et l'émotion nous submerge à la fin de l'album, quand, d'une seule case, Brockbank fait passer une tonne de sentiments: fierté, joie, courage, sagesse, famille, amour. Les mots me manque mais j'ai des mouillettes dans les nyeux quand je regarde cette case.

Une très très belle BD à mettre dans toutes les mains, et dont j'attends le volume deux avec grande impatience.

mardi 3 août 2010

Cherry shoes

Elles sont rouge à paillette, avec un ruban et des cerises en plastique.

Elles sont super kitch, super girly, et elles ressemblent aux chaussons magiques de Dorothy dans le Magicien d'Oz. 

Je les adore, je les mangerai, je les expose dans ma bibliothèque pour les voir tous les jours et je ne les porterai que lors de grandes occasions car elles ont l'air si fragile alors que je les voudrais éternelles.



Trouvées sur Etsy dans la jolie boutique vintage de Charlotte, Tuppense Ha'Penny,dont je vous conseille aussi d'aller visiter le blog: cette fille est sublime (non mais regardez moi ces jambes!) et à un style vintage '40-'50 qui lui va à ravir.




Thank you for my dream shoes Charlotte, I love them to death! ^_^

Et si vous vous demandez pourquoi j'ai pas pris moi-même les photos de mes chaussures de fées, c'est pas parce que je suis une feignasse (enfin si un peu) mais surtout parce que celles de Charlotte sont tellement bien et mettent si bien ces jolis souliers en valeur que je n'ai pas voulu les déchaussurifier (ben quoi? Défigurer pour une chaussure quoi) avec mes photos de néophyte avec un appareil tout-venant.

dimanche 1 août 2010

La chanson du moment - Utada Hikaru

C'est un de mes péchés mignon la J-Pop ^_^ Ca me rappelle notre chouette voyage à Tokyo d'il y a déjà si longtemps et notre pote Taku!

Voici deux de mes titres préférés d'Utada Hikaru, une des plus célèbre chanteuse de J-Pop.

Utada Hikaru - Heart Station


Utada Hikaru - Deep River

Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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