Libellés

jeudi 9 décembre 2010

Remember, remember... it's already December!!!

Je n'ai pas d'excuses, si ce n'est celle de la paresse et de ne rien avoir eu d'intéressant à vous raconter ces deux derniers mois. Non pas que je manque de sujets, mais l'inspiration n'y était pas. Allez comprendre.

Mais au lieu de vous pondre un post morne et vide comme mon frigo, je préfère vous jeter à la figure ces quelques lignes choisies, succulentes et surtout collant à la perfection à ce que je ressens mais tellement mieux écrit, du blog Infinite Jest:

"Ceux qui lisent ce blog se sont peut-etre deja demandes pourquoi je faisais ca, ou plutot pourquoi je fous rien dessus pendant presque des mois.Ca rime a quoi de se pointer comme ca, le cul entre 2 chaises foireuses, l'une en decem bre, l'autre en fevrier, faisant fi de toute bienseance ? (parce qu'etre imprevisible c'est parfois un outil de seduction mais toujours une marque d'effronterie et de sans gene pas croyable). Il faut dire qu'avoir des lecteurs, faire du buzz ou meme gagner du pognon avec une pute American Apparel sur le cote droit n'est pas mon but.
[...]
Mais bon annoncer une couleur en disant, mettons, que ce qui me botte finalement c'est que je trouve que c'est juste esthetiquement plus joli et plus facile d'ecrire des conneries sous un header fierce et colore comme ca - ou je peux egayer et cacher la misere avec des photos - que sur un putain de cahier, des crayons de couleur dans les trous de nez, c'est un peu mettre du lisptick on the pig : ca sert a rien et ca cache pas la verite, qui est que certes c'est joli mais c'est toujours gratifiant personnellement de voir ces ejaculations cerebrales bien emballees et surtout, lues, donc s'ajoute a toute l'entreprise, si foireuse qu'elle soit, un niveau d'ego qui CRAINT lui aussi.

Parce que j'ai l'impression que publier des posts, qu'importe le nombre, la forme, le style, la tronche [...] sur le web, ca fait un peu la meuf qui veut creer une attente. Une Attente, meme. Attente, Artiste, Autrement, Auriginal, le touchage complet quoi. Genre je poste, donc je veux creer un lectorat et je pietine de rage parce que du haut de ma petite personne enflee de partout avec des gros boutons purulents d'ego, et mal places en plus - donc ca fait mal mais il faut souffrir pour devenir quelqu'une (enfin, c est ce qu'on dit) - je VEUX que le Lectorat, le Mien, revienne voir si des fois y'aurait pas une suite. C'est un peu le probleme du blog en general je me dis.

Alors du coup j'arrive avec non-blog, une petite purulence qui sent le renferme, et je comprendrais parfaitement si a l'heure qu'il est je fous des octets de pollution dans le vide.

Juste pour continuer un peu parce que ce soir je suis lancee la, que j'arrive plus a tenir un stylo a plume (y'en a pas ici alors j'ai oublie) et aussi que j'ai envie de partager avec les gens, la-bas derriere mon firewall , ceux qui lisent mais aussi ceux qui vont taper "Johnny Hallyday grosse salope Las vegas Harley" et tomber sur le lien par erreur et qui vont encore pester contre le temps qu'ils perdent, mon probleme majeur avec ce blog : comme pour les dernieres Toyota Camry ou Nine Inch Nails en general, c'est la fiabilite.

Deja c'est mal parti pour peaufiner un lectorat, si ta production n'est pas fiable. Ni en qualite, ni en frequence ni en rien, une vraie daube. Faut dire que pour etre honnete, y a des fois ou je prefere aller m'abimer (accent circonflexe mais je n'ai pas de tel raffinement sur mon QWERTY, quakers de merde) a regarder le sexy Jax dans Sons of Anarchy ou meme glander sur facebook a stalker telle ou tel personne plutot que d'aller raconter tel ou tel trou americain, meme si c est vrai, j'aime bien raconter ce a quoi ca m'a fait penser, ces trous. Et le pire c'est que le contenu peut venir quand ca veut, c'est a dire, la nuit a une heure impossible, ou au boulot devant un mec qui me pose une question indue, ou meme juste pas souvent ou alors en bouillie, impossible de publier ca.

le post d'aujourd'hui en est un bon exemple, donc je vais arreter la ce qui ressemble mechant a une justification alors que c'etait pas du tout parti pour (j avais envie de faire un post sur Nassau mais ca a grave fourche) et qui ne s'adresse peut etre qu'a moi, en plus.
[...]"

C'est tout simplement génialement écrit et exprimé. Et c'est tellement ce que je ressens...

Pour le post dans son intégralité: you got punkd

vendredi 8 octobre 2010

Deadman's Gun performed live by Ashtar Command

Jet lag

Même pas eu besoin de prendre l'avion pour une destination lointaine cette année pour me faire un bon "jet lag-like". Il m'a suffit d'avoir un WC bouché à cause du connard du deuxième dont les ouvriers en noir ont confondu poubelle avec toilettes. Résultat: pataugeage dans la merde pendant quasi toute la journée, plombier excédé par la bêtise des gens et nettoyage plus qu'intensif du couloir à l'eau de javel (et plutôt cinq fois qu'une!). Le soir, j'ai joué à un dîner presque parfait avec les potes de Maguth, ce qui m'a un peu permis de penser à autre chose qu'à des vagues d'eau brune déferlant sur moi, mais la journée fut si rude que le sommeil me fuit depuis. 

Et j'aime autant vous le dire: la nuit, y a rien à la téloch. Même pas un p'tit NY Police Judiciaire pour me bercer. 

C'est nul. Et je suis claquée comme si on avait voyagé à Hong Kong mais on est juste à Uccle...

(mais au moins je sais que le syndic réagit super vite maintenant)

lundi 4 octobre 2010

Coup de coeur fashion week

Le pull Star Wars de H&M


La vague catch fashion qui ne va qu'aux têtes anorexiques


Ha ha j'vous ai bien eudre hein! Bon, allez, je ne vais pas réitérer l'exploit de la saison dernière où j'ai floodé mon propre blog avec des mannequins anorexiques portant des vêtements splendides et hors de prix. 


dimanche 26 septembre 2010

Fashion Week Spring 2011

Ils l'ont fait!! Enfin! La robe sac poubelle!!!

Jeremy Scott


Comme quoi, la mode, c'est parfois vraiment de la merde et on nous prend vraiment pour des cons... Alors oui, on me dira "c'est concept, t'as rien capté". Effectivement, et j'en suis bien contente en fait. 

jeudi 26 août 2010

Journal d'un régime

Bonjour,

Je me nomme RégiS, pour "Régime" et "Sun Jae". Je suis le régime de Sun Jae. En personne, oui, ravi de vous rencontrer. Vous pouvez me serrez la main, je ne suis pas contagieux, je ne m'occupe que de Sun Jae. Je vous en prie, installez-vous, prenez un verre d'eau minérale à 0 calories avec apport en calcium et magnésium et une miette de biscuit pauvre en matière grasse mais riches en protéine, mais attention, pas plus d'une miette surtout, et restez loin de ces biscotti aux amandes et orange, ils sont l'antéchrist.

J'ai décidé de vous parler de ma vie, car les régimes on en parle beaucoup, mais jamais vu de notre point de vue, toujours du côté de "la victime". Et ce n'est pas juste. Je veux témoigner de ma vie et de mes propres problèmes, car moi aussi j'ai droit au respect. Moi aussi je souffre. I have feelings too y'know!

Tout a commencé il y a de cela un mois. Je passais de super vacances aux Caraïbes avec mes potes Rex (nom complet: Ano Rex Ick) et Bouboul (nom complet: Bouly Mique) depuis près de deux ans quand j'ai reçu ce message du Centre de Commande (CdC) me sommant de revenir de cette pause-carrière qui avait, d'après eux, "vraiment trop duré, faut pas pousser mémé dans la graisse de friture non plus!". Le boulot m'appelait.

Je fis donc mes valises et revint occuper mon bureau poussiéreux et rempli de toiles d'araignées situé dans un recoin sombre et oublié du cerveau de Sun Jae. Même pas une petite fête pour me souhaiter la bienvenue, pas même une banderole "welcome home". Juste des regards torves, un "ha te revoilà. Tu restes combien de temps cette fois? Un mois? Deux semaines?" ou encore "Si tu crois qu'elle va te reprendre tu rêves. Elle va te garder maximum  deux mois et te jeter, comme elle en a l'habitude, haha!". Un vrai plaisir de revenir au bercail.

Je demandais à Servitude, un vieux bonhomme ridé comme si il n'avait mangé que des citrons toute sa vie et extrêmement grincheux de venir passer un coup de balai dans mon bureau - ce qui me permis de constater que le côté domestique et domestiqué de Sun Jae n'avait pas changé: il était toujours aussi nul. Servitude remua plus de poussière qu'il n'en enleva tout en m'abreuvant d'insultes que je n'avais jamais entendues auparavant et sorti de mon bureau en lachant un pet qui aurait fait plus de victimes que le gaz sarrin si il avait été dans le métro. Sympathique.

J'ouvris le dossier remis par le CdC et remarquais que Liberty (nom de code pour Insouciance), Mandy (Gourmandise) et Maximus (Excès) avaient fait un travail admirable. Je demandais aussitôt une réunion qui fut organisée dans la demi-heure. Tyranus, l'esprit d'organisation et de décision de Sun Jae, n'avait pas changé d'un iota.

Liberty, Mandy et Maximus me toisèrent dès leur entrée. Ils se moquèrent de ma chemise hawaienne, se précipitèrent sur les biscuits mis à disposition par Servitude (qui les avait jeté plus que déposé sur la table) et se lancèrent dans une discussion vive et animée sur ce qui serait au menu ce soir: chips, pizza et glace ou chips, dürrum et bonbons. Je fus pris de nausée et dû respirer de grands goulées d'air afin de retrouver mon calme.

Liberty n'avait pas changée: toujours aussi superficielle, avec un décolleté pigeonnant qui menaçait de lacher à tout instant son contenu plus que généreux. Je cru même un instant apercevoir l'aréole de son sein gauche...

Mandy avait grossi, si tant est que ce fut possible: elle était rougeaude, ses joues s'étaient transformées en bajoues et sa robe XXXXL ne parvenait pas à cacher ses bourrelets aussi nombreux que les chihuahuas de Paris Hilton.

Quand à Maximus, je ne l'avais jamais vu aussi sûr de lui. Il s'était offert un costume hors de prix, une manucure et arborait une bague d'un goût douteux sur chaque doigt. Ses cheveux, plaqués en arrière, étaient parfumés et répandaient dans la pièce une odeur musquée qui se voulait sans nul doute virile. Je ne pu m'empêcher de hausser un sourcil en constatant qu'il portait un grillz en or et diamant...

J'eu tout le mal du monde à leur imposer le silence, et ce ne fut que grâce à l'intervention de Tyranus (qui n'eut qu'à montrer ses dents et émettre un bref feulement), que personne n'osait contredire, que je pu enfin prendre la parole.

Le travail allait reprendre, et du travail, il y en avait...

*à suivre*

lundi 23 août 2010

Je cours comme un barbare

Je pense pouvoir dire que je suis sans doute la seule et unique personne à faire son jogging en écoutant la musique de Conan le Barbare. Parce que ça me motive. Parce que je me prend alors pour une méga guerrière (sans accent autrichien), alors je me redresse pour avoir l'air plus fière et je cours en fronçant les sourcils et en tirant la gueule genre "fais moi pas chier"...

Bref, voici donc un des meilleurs morceau de musique de film jamais écrit et joué. Tout y est.

Et un des meilleurs films d'heroic-fantasy de tous les temps.

Battle of the Mounds, Part 1 - Conan the Barbarian

mardi 17 août 2010

Les écrits d'Anonyme

Anonyme remet le couvert! 

Après "Le Livre Sans Nom" qui m'avait bien plu, et ayant appris que deux autres livres de cet auteur ne voulant pas se faire connaître étaient déjà paru en English, je me suis précipitée sur Amazon.uk afin de me procurer mon fix de bourbon, mon cota de "fuck" par phrase et une bose dose d'humour plutôt pas très relevé mais ô combien jouissif pour un garçon manqué tel que moi.

Je ne vous révèlerai à nouveau pas l'intrigue, qui ne vole pas très haut, car personnellement, je ne lis pas vraiment les œuvres de cet auteur anonyme pour l'histoire mais plutôt pour l'ambiance et les personnages.

Commençons donc par "The Eye of the Moon", la suite du "Livre Sans Nom" qui ne paraîtra en français que dans... 1 an!!!


Nous retrouvons ici les mêmes personnages que dans le premier roman mais nous en apprenons un peu plus sur le tueur mystérieux qu'est le Bourbon Kid. 

Après une intro plutôt pas mal, le premier tiers du bouquin laisse un peu à désirer avant de partir sur des chapeaux de roues. Je pense même pouvoir dire avoir aimé encore plus "The Eye of the Moon" que "Le Livre Sans Nom". L'auteur semble se lacher beaucoup plus que dans le premier volume, mais il réussi aussi à raconter une histoire à coucher dehors (et à mon avis il a lu les manga "Death Note") et dont la fin est on ne peut plus pourrie. Et pourtant on marche.  Je me suis vraiment attachée au couple de losers fous amoureux que sont Dante et Kacy, et, si je n'avais pas été dans un lieu public avec tous les regards braqués sur moi, je pense que j'aurais éclaté d'un fou rire tonitruant lors de l'épisode de Sanchez à la bibliothèque. On trouve aussi dans ce volume pléthore de nouveaux personnages aussi débiles les un que les autres, dont Obedience et son merveilleux tatouage...

Un vrai moment de plaisir pour qui aime ce genre littéraire, mais c'est clair: faut aimer, et surtout pas vouloir chercher plus loin que le bout de son pif et ne pas poser trop de questions ;)

Je ne peux malheureusement pas en dire autant du troisième opus d'Anonyme: "The Devil's Graveyard".


C'est le livre de trop. Long, ennuyeux, répétitif, il entache qui plus est la vision que j'avais du Bourbon Kid. J'ai eu l'impression que notre ami Anonyme s'essoufflait, qu'il cherchait où aller ou comment y aller, tentant désespérément de faire revivre ce qui a fait de ces deux premiers livres des bouquins franchement fun sans jamais y arriver. A peine ai-je souris 2-3 fois de situations ou de répliques drôles mais ô combien prévisibles. 

L'action se passe avant "Le Livre Sans Nom", et on retrouve ici une nouvelle fois Sanchez, le barman de Santa Mondega qui sert un peu de fil rouge au 3 livres, ainsi qu'Elvis, le tueur à gages le plus classe de l'histoire (avec Rodeo Rex of course). Le Bourbon Kid est là lui aussi, mais franchement, je préfère oublier qu'il y était. 

On s'emmerde ferme en lisant "The Devil's Graveyard", au point où j'ai vraiment dû me forcer pour arriver au bout. L'histoire est nulle, l'action se traîne en longueur, et même les perso classieux, qui le sont tout le temps,  deviennent lassant à être sans peur et sans reproche. Bref, celui-là franchement, il a rejoint les "oubliés" de ma bibliothèque qui sont cachés derrière une porte.

Mais bon, deux livres plutôt fun sur trois, ça va encore non?

dimanche 15 août 2010

Sunday morning delight

Dimanche pluvieux fabuleux.

Ce matin j'ai réalisé un rêve: préparé des pancakes maison, (et c'est beaucoup plus simple que je ne le pensais!) accompagnés de chocolat chaud aux marshmallow.
Et c'était suuuuuuper bon!!! Un p'tit goût d'Amérique au cœur de la Gelbique.


vendredi 13 août 2010

Table de vacances

J'avais quelques jours de congé cette semaine et j'en ai profité pour courir partout, inviter des amies à venir découvrir le nouvel appart et leur faire manger des plats que je n'avais jamais préparé auparavant (et qu'en plus j'ai réussi et qui étaient drôlement bons!! *se jette des fleurs à elle-même* - si c'est pas pitoyable), acheter pleins de trucs inutiles donc totalement indispensables et me reposer quand même un chouilla.

Voici ma "table de vacances" d'aujourd'hui:



  • mon encyclopédie de cocktails que je potasse: ma nouvelle marotte selon Oli. Une autre de mes bizarreries vu que ni moi ni Oli ne buvons d'alcool. Mais j'adore chipoter, utiliser le shaker, avoir de beaux verres et plein de bouteilles pour lesquelles je recherche un chouette petit bar rétro pour aller à côté du fauteuil de lecture ^_^ Du coup j'espère que tous nos potes viendront se bourrer la gueule chez nous!
  • le InStyle de ce mois-ci: la touche de superficiel et de girly
  • The Eye of the Moon: la suite du "Livre Sans Nom": livre dont je ferai la critique bientôt et qui m'a fait passer pour une folle dans une station de métro vu que je me bidonnais toute seule. Rien de tel qu'un humour gras, un peu vulgaire, et un style littéraire atteint du syndrome de Tourette pour me rendre heureuse. Ça réveille le biker-ours bien burné qui vit en moi (et qui ne dort jamais très profondément en fait).
  • un (ou deux...) milkshake aux marshmallow: un seul mot: rhhhhaaaaaaaa!! Trooooop bon!!!

Et c'est incroyable à quel point j'arrive à prendre des photos de traviol...

jeudi 12 août 2010

Le bizarre incident du chien pendant la nuit

Parfois il m'arrive d'acheter un livre sur base de sa couverture et de son titre. Je lis bien sûr le résumé mais je me fie de temps en temps à mes premières impressions. Alors quand j'ai vu "Le bizarre incident du chien pendant la nuit", ma main s'est dirigée toute seule vers le livre et mes pieds m'ont menée direct à la caisse. Et je ne l'ai pas regretté.



Mark Haddon nous compte ici les aventures, car ce sont vraiment des aventures, de Christopher, ado autiste et passionné de math qui découvrira le corps sans vie de Wellington, le caniche royal de sa voisine, tué par un coup de fourche. Christopher décide alors de découvrir qui a assassiné Wellington, car Christopher aime les chiens. Mais Christopher ne parle pas aux gens qu'il ne connait pas, ne veut pas qu'on le touche, n'aime pas ce qu'il ne connait pas car le monde extérieur est plein de danger. Mais Christopher fera preuve d'un courage hors du commun et réussira à passer outre ses propres craintes pour aller de l'avant et nous raconter lui-même le déroulement de son enquête.

"Le bizarre incident du chien pendant la nuit" a rejoint direct le rayon "mes livres préférés" dans ma bibliothèque, à côté de "Dieu et nous seuls pouvons" et autres œuvres littéraires qui m'ont particulièrement marquée.

Le récit est compté à la première personne. Nous sommes donc dans la tête de Christopher, et découvrons à quoi ressemble ses journées, ses craintes, ses pensées. Loin d'être un récit mièvre qui vous ferait prendre le personnage principal en pitié, ici on rigole quand Christopher nous explique qu'il n'aime pas les bananes parce qu'il n'aime ni le jaune ni le brun, et que les bananes sont jaunes et qu'en plus elles brunissent. On est ému aussi quand, ne supportant pas d'être touché, les parents de Christopher n'ont comme seule option pour lui montrer leur amour que lui toucher le bout des doigts, alors que l'on sent leur désir de serrer leur enfant très fort contre eux. On est inquiet quand Christopher décide de se lancer dans cette grande aventure, mais on est fier aussi de le voir réussir ce qu'il entreprend malgré les difficultés auxquelles il est confronté.

Un très beau livre réunissant beaucoup d'émotions et une grande compréhension et admiration pour ces personnes différentes de nous devant vivre selon nos lois alors que leur monde est si loin du notre.

mardi 10 août 2010

La chanson du moment - Ayaka

Le trip J-Pop continue! Sugoi!!

Ayaka - Te wo Tsunago


Avec traduction et en live - cette fille a une voix absolument sublime

dimanche 8 août 2010

My Little...

Mes Petits Poneys se battent devant l'écran pour voir ces célébrités!

Par la géniale et très belle Mari Kasurinen
(voir aussi sa page Deviant Art)
Attention! Il semblerait que le site de Mari contienne une crasse (warning Google; antivirus, tout le tintouin) - espérons qu'elle résoudra ça vite fait.


My Little Alien


My Little Batman


My Little Princess Leia


My Little Chewbacca

 

My Little Edward Scissorhand


My Little He-man 


My Little Pan


My Little Angel of Death

  
My Little Spock




Par la fantastique Trillions

Aragorn

Pony Stark

Alectrona
 

Neptune


Wings of the Night


Thanks to Buzz Feed for the hint


jeudi 5 août 2010

Si l'Âge de Pierre nous était conté...

Si on m'avait dit que dans le futur, je serai émue quasi aux larmes par une BD relatant les aventures d'une tribu de l'âge de pierre, je n'en aurais pas cru un seul mot. Comme quoi, il ne faut jamais dire "fontaine, je ne boirai pas de ton coca". Parce que bon, avec un background comme Rahan, c'est dur à faire avaler. 

Pourtant c'est le pari réussi de Ben Haggarty, conteur anglais, et Adam Brockbank aux dessins somptueux (et qui n'est pas n'importe qui, jetez un oeil à son site...). Je marche assez fort à l'attrait des couvertures des livres - oui je sais c'est nul, je suis comme ça depuis que je suis petiote, mais je me soigne - et je dois bien avouer que la couverture de la version française de Mezolith ne m'aurait vraiment pas accroché le noeil si l'Ôm ne me l'avait pas foutu sous les yeux.

La couverture française

La couverture anglaise

Perso, la couverture anglaise me parle nettement plus (plus contemplative sans doute), mais soit...

Mezolith est en fait un recueil de petites histoires-bijoux. La première sert d'introduction aux personnages qui deviendront nos guides à travers cet âge de pierre si rude et où la vie ne tenait qu'à un fil. Nous rencontrons donc Poika, jeune garçon fougueux qui ne demande qu'à devenir un homme afin de prouver sa valeur aux yeux de son père, le méga classieux "Main Gauche", et de sa tribu.



Haggarty nous dévoile ici ses talents de conteur hors pair en mêlant au quotidien de cette tribu du mésolithique quelques histoires et légendes de toute beauté. Brockbank lui, nous noie les yeux de joie par un dessin fouillé, précis, et à une coloration absolument magnifique.

Au fur et à mesure que l'on tourne les pages de Mezolith, la magie du conteur et des illustrations nous emporte loin, aussi loin que Talja parti à la recherche de sa belle épouse-cygne.



Nous nous laissons emporter sur les ailes de Korppi Velho, la chamane de la tribu aux pouvoirs étranges, nous tremblons quand la tribu des Hiboux s'en prend à celle de Poika et l'émotion nous submerge à la fin de l'album, quand, d'une seule case, Brockbank fait passer une tonne de sentiments: fierté, joie, courage, sagesse, famille, amour. Les mots me manque mais j'ai des mouillettes dans les nyeux quand je regarde cette case.

Une très très belle BD à mettre dans toutes les mains, et dont j'attends le volume deux avec grande impatience.

mardi 3 août 2010

Cherry shoes

Elles sont rouge à paillette, avec un ruban et des cerises en plastique.

Elles sont super kitch, super girly, et elles ressemblent aux chaussons magiques de Dorothy dans le Magicien d'Oz. 

Je les adore, je les mangerai, je les expose dans ma bibliothèque pour les voir tous les jours et je ne les porterai que lors de grandes occasions car elles ont l'air si fragile alors que je les voudrais éternelles.



Trouvées sur Etsy dans la jolie boutique vintage de Charlotte, Tuppense Ha'Penny,dont je vous conseille aussi d'aller visiter le blog: cette fille est sublime (non mais regardez moi ces jambes!) et à un style vintage '40-'50 qui lui va à ravir.




Thank you for my dream shoes Charlotte, I love them to death! ^_^

Et si vous vous demandez pourquoi j'ai pas pris moi-même les photos de mes chaussures de fées, c'est pas parce que je suis une feignasse (enfin si un peu) mais surtout parce que celles de Charlotte sont tellement bien et mettent si bien ces jolis souliers en valeur que je n'ai pas voulu les déchaussurifier (ben quoi? Défigurer pour une chaussure quoi) avec mes photos de néophyte avec un appareil tout-venant.

dimanche 1 août 2010

La chanson du moment - Utada Hikaru

C'est un de mes péchés mignon la J-Pop ^_^ Ca me rappelle notre chouette voyage à Tokyo d'il y a déjà si longtemps et notre pote Taku!

Voici deux de mes titres préférés d'Utada Hikaru, une des plus célèbre chanteuse de J-Pop.

Utada Hikaru - Heart Station


Utada Hikaru - Deep River

vendredi 30 juillet 2010

Le Livre Sans Nom

Je suis faible. J'ai craqué et acheté "Le Livre Sans Nom" d'un auteur anonyme juste parce que je trouvais ça trop classe. 

Couverture noire avec un gros plan sur une cigarette consumée pendouillant de la bouche d'un type qui pourrait être Clint Eastwood mal rasé, et titre ton sur ton (pas comme sur la photo ci-dessous donc). Ca pète la durite à Tchernobyl!



Mais qu'est-ce que c'est que ce bidulotruc? Etant donné que je voulais me réserver la surprise, je n'ai pas lu le résumé à l'arrière du livre et me suis de suite plongée dans le vif du sujet. Et pour être vif, c'est vif. A vif même. Sanglant. Dépiauté. Déchiqueté. Enucléé. Ca jure à toutes les pages, un peu comme moi, putain de bordel de merde, ça canarde, ça part dans tous les sens et pourtant ça en a un. J'ai ADORE!

Je ne vais même pas vous faire un résumé parce que ce serait foutre le mystère en l'air et que ce serait dommage (parce que ne pas savoir ce que c'est ajoute du piment, si tant est que ce bouquin en ait besoin). Sachez juste que vous y trouverez pléthore de personnages aussi tordus les uns que les autres, et quasi tous hyper classieux dans le genre "Hells Angels meet Elvis Presley".

Ce que je peux dire est que le livre regorge de références à des films cultes, a un humour qui m'a fait me tortiller sur mon siège dans le tram et que, si on en fait un jour un film, il sera soit vraiment trop bien parce qu'il sera dirigé par Tarantino, ou atrocement mauvais tant l'histoire est barrée.

Sinon, pour la petite histoire, "Le Livre Sans Nom" aurait fait son apparition sur le net il y a de ça 3 ans, par un auteur anglais anonyme. Face au succès remporté par la chose, le livre fut ensuite mis sous presse d'abord en Angleterre, aux States et enfin chez nous. Apparemment, seul l'éditeur anglais aurait rencontré l'auteur. Il s'agirait en fait d'une trilogie dont les volumes suivants sont déjà parus en Angleterre. Ca fait frétiller de la chaussette ça, et je pense que je vais me les offrir en v.o. (vu que la version frenchie n'est pas prévue avant octobre 2011)! Wohooo!!!

mercredi 28 juillet 2010

Au revoir Monsieur Geerts


Rey Rey et Dédé

Je croyais que je me faisais des idées. Qu'Aldébaran ne matait pas le cul rebondi de Rey Rey à longueur de journée,  mais j'avais tort...


Parce que je les ai surpris en flag'!! Même que Marguerite la vache en plastique, elle a préféré aller se faire traire ailleurs!


lundi 26 juillet 2010

Critique cinoch - Inception

Inception
Sun Stars: * * * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2010
Réalisé par Christopher Nolan
Avec Leonardo DiCaprio, Joseph Gordon-Levitt, Ellen Page, Tom Hardy, Ken Watanabe, Dileep Rao, Cillian Murphy, Tom Berenger, Marion Cotillard, Michael Caine


Je pense que Nolan doit être l'un des seuls réalisateurs dont j'ai quasiment vu tous les films: Batman Begins et Dark Knight, The Prestige (je pense que Nolan aime Bale autant que moi d'ailleurs), Insomnia avec un Robin Williams inquiétant, et Memento avec le bô Guy Pearce (ouais OK, Nolan a les mêmes goûts que moi en matière de mecs c'est clair). J'ai dû raté ses deux premiers films d'après IMDB. Donc, quelque part, on peut dire que Nolan est un de mes réalisateurs préférés.

Pourtant, c'est avec une certaine nonchalance que je perçu la sortie d'Inception. Il fait bien dire que ça fait des plombes qu'on avait pas été au ciné et que du coup, les sorties de films ne me paraissent plus aussi excitantes qu'avant. La bande-annonce était alléchante c'est un fait. Puis y a DiCaprio que j'aime beaucoup - on peut dire que lui, il a vraiment réussi à casser le moule de minet qui lui collait à la peau depuis Totalnique.  

Point de vue casting, Nolan a fait très fort. Les scènes se succèdent et les acteurs aussi: de Caine à Berenger, en passant par Murphy (love love!), Cotillard et Page, et bien sûr DiCaprio, la vache! La Nolan Task Force avait tout pour affronter la fin du monde sans avoir peur de souiller un seul slibard.

Désolé, j'ai lâché une caisse... Ho les gars? les gars?!

Mais alors, réunir le casting de rêve et y ajouter quelques effets spéciaux qui décollent la rétine, cela suffit-il a faire un bon film? Je dirai que dans ce cas-ci, oui. Mais avec un petit bémol. Parce qu'aussi incroyable et complexe que soit Inception, j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose, l'étincelle qui fait qu'on ressort de là secoué comme après un tour de manège à la Foire du Midi alors qu'on a vu un boulon foutre le camp pendant qu'on montait à 10m du sol.

Mais revenons d'abord sur l'histoire. Ici, on ne vous expliquera pas le comment du pourquoi on en est arrivé là, on se contentera de vous exposer les faits et à vous de les digérer: nos rêves ne sont plus les nôtres, car l'humanité dans toute son horreur a trouvé un moyen de violer votre subconscient alors même que vous dormez comme un bébé-pampers. L'intérêt me demanderez-vous? Une nouvelle sorte d'espionnage industriel: voler les idées, les secrets de vos concurrents directement dans leurs teutés. Et l'expert dans ces vols de haut niveau cérébraux est Dicaprio, alias Dom Cobb. Alors même qu'il effectue une mission en pénétrant dans l'inconscient de Saito (Watanabe), puissant homme d'affaire japonais (déjà entrer dans la tête d'un asiat' faut vouloir - c'est extrêmement dangereux vu que nous sommes tous fous!), nous découvrons que Cobb a un léger petit problème: hanté par la mort de Mal, sa femme (Cotillard), les missions de la Cobb Team se voient souvent parasitées par les apparitions de sa défunte épouse qui vient foutre le boxon. Oufti, c'est du lourd! 

 Si vous passez encore une fois "la vie en rose", j'vous bute tous.

Seulement voilà, Saito passe de victime à client et promet à Cobb de résoudre son petit problème d'impuissance à pouvoir rentrer aux U.S. of A. (on apprendra plus tard pourquoi y peut plus aller chez l'Oncle Obama) en échange d'une mission particulièrement difficile: en lieu et place de voler une idée, il lui faudra en implanter une dans la tête de son concurrent direct (Murphy). Pour ce faire, Cobb s'entourera du casting mentioné ci-dessus, dont mon préféré est Arthur (Gordon-Levitt) et c'est ensemble qu'ils élaboreront un plan aux circonvultions aussi nombreuses que celle du cerveau humain.

J'aime beaucoup ce que tu as fait dans Sunshine / Ha ouais, merci mec, t'étais pas mal non plus dans Shutter Island.

Visuellement, les effets spéciaux sont impec. Mais ce n'est pas cela qui m'a le plus marquée. Car pour moi, Inception est une pièce maîtresse pour son côté technique. Nolan est un génie de ce côté là. Il réussi à lier au moins 4 scènes différentes entre elles, et qui dépendront chacune l'une de l'autre, et ce afin que tout s'imbrique parfaitement pour un final plutôt "breathtaking". C'est de la haute voltige et il s'en sort haut la fesse.

Là on ça coince, c'est que l'histoire est tout à la fois complexe et simpliste, avec une fin plutôt prévisible. Simpliste parce que l'histoire en soi n'est sans doute pas super originale (explorer les rêves a été fait et refait) mais complexe car Nolan y ajoute sa touche et qu'il a un esprit plutôt tortueux pour ne pas dire torturé. Mais plus que ça, c'est étrangement le manque de relief du film qui a fait que je ne puisse pas dire qu'il était génial, hormis techniquement parlant. Relief affectif en fait. Les personnages sont assez froids, distants entre eux même. Le seul personnage donc nous explorons vraiment la personnalité étant Cobb (alors qu'Arthur est tellement plus classieux, hum hum :p ). Bien sûr on est pris dans le feu de l'action, on se demande si ils vont réussir, si ils vont mourir, mais c'est un peu comme si la mort de l'un d'eux n'avait pas vraiment d'importance malgré leur rôle crucial dans la mission qui leur incombe. Cela ne gêne en rien le film, comprenez-moi bien, Inception est excellent, mais ce n'est pas mon préféré de Nolan. 

 Pierre papier ciseau! Ho 'tain, encore égalité sur papier!

Par contre, certaines scènes m'ont marquées de par leur déroulement, la manière dont elles ont été tournées, montées, réalisées. Là on touche au génie, surtout qu'elles se succédaient à un rythme endiablé (pour ceux qui ont vu le film, il s'agit du réveil de la Cobb Team: la camionnette qui tombe, le combat d'Arthur en apesanteur dans un couloir qui tourne sur lui-même et la scène de l'ascenceur avec le sandwich humain, l'explosion de la base montagneuse, les limbes). Le tout rythmé sur la musique forte et puissante de Hans Zimmer dont la corne de brume vous hantera longtemps.

 2001 l'Odyssée de l'Espace avec Tonton Charles en premier plan

Techniquement parlant, Inception est à mon avis un très grand film qui mérite d'être étudié dans les écoles de cinéma, un vrai chef d'oeuvre. Mais si on le prend dans son ensemble, cela reste un très bon film, mais qui ne m'aura pas marquée plus que cela. 

La bande-annonce:

dimanche 25 juillet 2010

L'envers du décor

On sait aujourd'hui que la vie de mangaka (dessinateur de manga) est loin d'être de tout repos. On s'imagine souvent que les auteurs à succès peuvent se reposer sur leurs lauriers, hors il n'en est rien! Au Japon, c'est marche ou crève, et rare sont les mangaka qui ont fait fortune au point de ne plus rien sortir et de vivre de leurs rentes. Il faut dire aussi que les manga qui nous parviennent ne sont qu'une goutte d'eau dans la mer manga-esque au Japon, et que du coup, on s'imagine moins la concurrence hyper rude que se livrent les dessinateurs.

Et bien maintenant on ne pourra plus dire qu'on ne savait pas, un peu comme avec le nucléaire, la pédophilie des prêtres et le fait que la tomate soit un fruit et pas un légume. Parce que Bakuma nous sort de notre ignorence crasse.


Alors bien sûr, le fait que ce petit manga sympa soit réalisé par les fous géniaux de Death Note (Tsugumi Oba au scénar et Takeshi Obata au dessins) a sans nul doute aidé à sa parution extra-nippone. Mais ici, plus d'anges de la mort, d'ado vigilante et de surdoués qui se baffrent de chocolat habillés en cuir style SM avec la coiffure de Mathilde. 

Dans Bakuman, nous suivons deux p'tits d'jeuns d'à peine 14 berges, Moritaka Mashiro et Akito Takagi, qui décident de suivre leur rêve et de devenir mangaka, aidé par leur éditeur au regard de flétan crevé et à la bouche de poulpe style Gunnm. Mais la route est longue, difficile et semée d'embuches, alors quand se dresse sur leur chemin un petit génie encore plus jeune qu'eux, que vont-ils bien pouvoir faire pour atteindre leur but: faire publier une série entière et la voir porter à la télévision, et ce afin que l'amour de Mashiro, Miho Azuki, puisse aussi réaliser son rêve et devenir doubleuse de leur série?



Un petit manga bien sympa à lire, avec les dessins sublimes d'Obata-san, et qui dévoile les dessous de la réalisation d'un manga.

mardi 20 juillet 2010

Testy Festy

Fight Club. Tout le monde ou presque connait ce film culte qui fit l'effet d'une bombe dans nos petites vies calmes. Ce que je ne savais pas, c'est que ce film était l'adaptation du livre du même nom. Le premier roman publié de Chuck Palahniuk, ce type au nom à coucher dehors qui fut d'abord mécano avant de devenir un écrivain en vogue.

Je n'ai pas lu Fight Club. Et honnêtement, ça ne me démange pas. Mais j'ai par contre lu son recueil de nouvelles au titre évocateur: "Le Festival de la Couille". Cela dit, le titre original est loin d'être aussi olé olé: "Stranger than Fiction" (plus étrange que de la fiction). Le festival de la couille, c'est le titre de la première nouvelle, et c'est clair que dans le genre accrocheur, difficile de faire mieux.


Dans ce recueil, on trouve 23 nouvelles, des histoires touchantes, délirantes, décalées, et ce d'autant plus que ce sont des histoires vraies avec de vrais gens comme vous et moi, de vraies vies qui peuvent sembler banales et qui ont pourtant tant à raconter.

De celles qui m'ont le plus touchées, "Ma vie de chien" fut celle qui me marqua plus que les autres. L'histoire : deux personnes se baladent dans Seattle déguisées en chien et en ours et sont confrontées au regard (et aux moqueries, et aux coups) des gens - une sorte d'hymne à la différence, une volonté de faire ce que l'on veut malgré les dictats de la société, un bras d'honneur aux conventions.  Mais "Démolition", "Sardines humaines", "C'est de là que vient la viande", "Bodhisattvas", et toute la troisième partie intitulée "Seul" étaient tout aussi mémorables.


"Stranger than Fiction" ressemble aussi à une thérapie pour l'auteur. Il semble se débarrasser, se libérer d'un passé difficile, lourd et très dur au travers de certaines histoires. Une sorte de mise à nu émouvante et vraiment touchante.

Un livre peut-être pas évident pour tout le monde, qui vous fait vous poser des questions sur vous, sur les autres, sur la vie, sur où on va, sur l'envie de s'accrocher à un rêve parfois, de faire quelque chose de fou. Un livre qui m'a laissé une petite lourdeur sur le cœur, une nostalgie ambiante.

samedi 17 juillet 2010

Email à Cambio ce matin...

Bonjour,

Je pense que cet email pourra figurer dans votre palmarès d'histoires de clients vraiment foireuses! ;) Mais je préfère vous expliquer tout en détails afin que tout soit plus clair.

J'ai donc pris la voiture H2 à la station Cambio ce samedi 17 juillet 2010 à 09.30. Je me suis alors rendue compte que les autres conducteurs n'avaient pas jugé bon de faire le plein et m'avait laissée avec une voiture presque à sec (moins d'un quart de plein). J'ai donc repéré une pompe à essence sur mon chemin (station Esso boulevard Général Jacques) et c'est pleine de confiance que j'ai garé ma voiture face à la pompe n° 7 (je me souviens même du numéro de pompe!). Et c'est là que ça a commencé à devenir gore.

Déjà en prenant la carte à essence du petit ordinateur de bord, j'ai malencontreusement poussé sur "fin de réservation" - je ne pense pas que cela ait causé un gros problème car à la "vraie" fin de ma réservation le kilométrage semblait correct. Mais juste pour confirmation, j'ai donc bien rendu la voiture aujourd'hui à 11.18 et roulé 23km (de 031547 à 031570).

Tout se déroule à merveille (pas de carte bloquée comme cela m'est déjà arrivé),  jusqu'à ce que le tuyau de la pompe diesel n°7 refuse d'aller jusqu'au réservoir de la voiture. L'employé de la pompe me conseille donc de déplacer ma voiture de l'autre côté afin de pouvoir faire le plein. Après moult manœuvres digne d'un examen de conduite pendant lesquelles un autre client prend ma place à la pompe 7, je réussi enfin à ma placer de manière à tirer le tuyau et à faire un plein de ... 10€. L'employé de la pompe arrive avec alors avec l'autre conducteur (celui qui a pris ma place à la pompe 7) car il y a eu un sérieux malentendu: il semblerait en effet que j'ai mis pour 10€ de diesel sur le compte du client derrière moi car l'employé avait annulé ma transaction pendant mes manœuvres et ouvert la pompe 7 pour le client suivant. Je vous passe sous silence les nombreux "mais nom de dieu" qui ont suivi cet épisode hautement angoissant et l'étalage de ma carte Cambio, la carte à essence, le carnet de bord et le carnet de réservation, mes clés et les clés de voiture partout sur le comptoir Esso devant le regard sardonique de l'employé Esso qui avait l'air d'avoir 16 ans...

J'ai donc dû payé les 10€ à part avec la carte à essence à Esso (pour rembourser les 10€ prélevé sur le compte de l'autre conducteur) avant de pouvoir refaire le vrai plein à la pompe 8. Vous devriez donc avoir 2 prélèvements sur la carte à essence de la voiture H2, un de 10€ et l'autre quelques minutes plus tard pour un plein complet. J'ai bien sûr le ticket des 10€ payés séparément si vous en avez besoin, et le passage à la pompe a été fait au kilomètre 031563.

Je suis désolée pour tout ce micmac, j'espère que cela ne me portera pas préjudice car tout cela partait d'une bonne intention: faire le plein pour que les autres conducteurs n'aient pas à vivre cette situation ressemblant à un film d'horreur des années 70.

N'hésitez pas à me contacter si vous avez la moindre question.

Bien à vous,

Stéphanie, la survivante de la prise de diesel à Esso (je crois que je préfère encore combattre Freddy Krueger que faire un plein)

jeudi 15 juillet 2010

Yeah Toast!

Pour bien commencer le weekend! Un p'tit toast à la Heywood Banks.



Ou la version Team Fortress 2! ^_^

mardi 13 juillet 2010

Knokke 2010

Samedi dernier s'annonçait comme étant la pire journée de ce début d'été 2010. Genre, saviez-vous que Bruxelles était une zone tropicale humide et étouffante de moiteur? Faisait drôlement douf comme on dit de par chez nous.

La météo annonçant un horrifique 35°C et plus sur Bruxelles, avec temps orageux et tout le toutim, mais un petit et léger 27°C à la côte avec vent marin, il n'en fallut pas plus pour me convaincre de prendre mes jambes à mon cou et Lucy sous les bras pour courir sur mes moignons de cuisses vers le littoral belch', à savoir Knokke!

 Lucy, le chien plat du balcon ucclois, écrasée par la chaleur

Haaaa Knokke! C'est toute une histoire! Ma petite Mamy y allait tous les weekend et j'ai toujours le réflexe de lever la tête et de regarder le balcon sur lequel elle se trouvait auparavant, avec son petit bob sur la tête et sa robe à fleur. Bref, après notre super escapade à Knokke en avril 2009, il était temps de faire un pèlerinage à la mer, mais en été cette fois.

Cela faisait des décennies que je n'avais pas enfoncé mes panards dans du sable chaud. Et laissez moi vous dire qu'après une heure de marche avec des Birkenstocks qui vous irritent la balle du pied (car j'ai le pied ultra fragile), marcher dans du sable brûlant avant de subir un peeling en force sur les morceaux de coquillages a rendu la chose plutôt épique.

Et Lucy me demanderez-vous? Ben Lucy est rentrée jusqu'à mi-pattes dans la mer en faisant la fine bouche avant de retourner sur le sable d'un air dédaigneux. Par contre, creuser le sable, courir sur le sable, se rouler dans le sable, ça, c'était son trip!

Aller à la mer ce samedi a donc été une idée de génie, vu que de fait, la journée fut particulièrement pénible à Bruxelles. Après avoir passé 2 heures sur la plage à savourer la brise marine, et un retour épique dans un train bondé, je retrouvais Bruxelles sous eau, l'orage ayant enfin éclaté et laissé des traces plutôt violentes de son passage.


Une idée de génie je vous dis...

Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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